Décidément, Uber est la startup de tout les records. Alors qu’on ne pensait plus pouvoir être impressionné, l’entreprise de Travis Kalanick a en effet levé 3,5 milliards de dollars auprès du fond souverain saoudien. Dans le même temps, Uber a accepté de payer 100 millions de dollars pour mettre fin à une série de poursuite et ne pas avoir à reconnaitre ses chauffeurs comme des employés.
3,5 milliards de dollars !
et un record de plus ! Avec cette levée de 3,5 milliards de dollars auprès du Public Investment Fund saoudien, Uber réalise la plus grosse levée de fond d’une entreprise américaine. Valorisé à 62,5 milliards, l’entreprise a levée en tout la somme faramineuse de 11,5 milliards de dollars.
Uber qui s’est lancé en 2014 en Arabie Saoudite avait annoncé 250 millions de dollars d’investissement pour couvrir tout le moyen orient.
Mais cette levée ne doit pas éclipser par son ampleur l’entrée au capital d’Uber d’un autre investisseur : Toyota. L’entreprise japonaise a annoncé un investissement d’un montant inconnu, et surtout un partenariat avec Uber pour lui fournir des véhicules en leasing.
Uber toujours abonné des tribunaux
les fonds levés vont également permettre de financer les nombreux passages devant les tribunaux d’Uber. Que ce soit en France ou à l’étranger. Aux USA par exemple l’entreprise s’est acquittée de 100 millions de dollars envers les chauffeurs de Californie et du Massachusetts afin de maintenir la pérennité de son buisness model qui consiste à considérer les chauffeurs comme des entités indépendantes et non des salariés de l’entreprise. Uber a également fait plusieurs concession, comme permettre aux chauffeurs d’afficher un écriteau incitant les passagers à donner un pourboire, chose interdite jusqu’à présent.
Sur le front de la régulation, les efforts de lobbying d’Uber sont également très couteux. Néanmoins, la levée record avec le fond saoudien vise probablement aussi simplement à montrer les muscles.