Les voitures électriques se développent en France, oui mais bien trop timidement. C’est le constat qui peut être fait aujourd’hui. Le marché français en ce moment dans une situation où consommateurs et pouvoirs public attendent chacun que l’autre s’équipe avant de se lancer, résultat un démarrage lent.
Des immatriculations en hausse
Bonne nouvelle, les immatriculations de voitures électriques ont progressé d’un facteur 2,5 en France au premier trimestre. Moins bonne nouvelle, les chiffres absolus restent terriblement faibles et ne sont tirés que par le lancement d’Autolib à Paris. Seulement près de 1 200 véhicules au total. Le palmarès voit donc la Bluecar de Bolloré couronnée avec 704 véhicules .
- Bolloré Bluecar (704)
- Heuliez Mia (130)
- Nissan Leaf (128)
- Peugeot Ion (84)
- Renault Fluence (79)
- Citroën C Zéro (56)
Un réseau de bornes de rechargement absent
La frilosité des particuliers à s’équiper s’explique peut-être par l’absence de réel réseau de bornes de rechargement qui permettrait de vaincre la peur de l’autonomie générée par ces petites citadines au batteries trop étroites pour de long trajet. Le problème c’est que les agglomérations rechignent à mettre en place de tels réseaux, qu’elles voient comme trop couteux au regard du nombre d’automobiles électriques.
Un vrai problème de la poule et de l’oeuf même si des villes comme Bordeaux, Lyon ou Grenoble tentent d’amorcer la pompe avec des programmes ambitieux.