Alors que les voitures avec chauffeur de la start-up Uber font désormais partie du paysage parisien, il n’en est pas encore de même à Londres. Cette situation devrait bientôt changer puisque Travis Kalanick, le CEO d’Uber a annoncé lors du London Web Summit que sa société « serait de toute façon là avant les jeux ».
Kalanick reconnait cependant que s’attaquer à Londres ne sera pas une mince affaire. En effet en plus des célèbres black cabs conduit par des chauffeurs à la mémoire légendaire, la ville dispose d’un grand nombre de sociétés de transport privé. Des mini cabs aux voitures luxueuses réservées par téléphone, SMS, ou application smartphone, l’offre est bien en place. Il faudra donc s’adapter précisément à cette ville pour espérer la conquérir.
L’idée de base d’Uber à savoir offrir des prestations de grand luxe aux classes moyennes à déjà due être affinée au cours des expansions successives de la firme. Son CEO explique ainsi qu’à New-York le style compte essentiellement alors qu’à Seattle ses clients plus grunge ont forcé l’entreprise à s’adapter.
Plus que du transport de personnes ?
Selon son CEO, Uber ne se destine pas qu’à transporter des passagers, il voit son entreprise comme une véritable chaine logistique « FedEx livre un paquet le lendemain, et Uber le livre en 5 minutes » déclare ainsi Kalanick qui semble donc prêt à faire évoluer son business model pour apporter toujours plus de services.