Le second mandat présidentiel de Barack Obama touche à sa fin mais le président reste tourné vers l’avenir. C’est ainsi qu’il a récemment pris la parole à Pittsburgh pour annoncé un ensemble de règles servant à créer un cadre législatif pour les véhicules autonomes.
35 200 morts par an sur les routes américaines
« les véhicules autonomes ont le potentiel de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année » écrit Barck Obama qui souligne que 94 pourcents de 35 200 morts dans des accidents de la route en 2015 l’ont été à cause d’une erreur humaine. Dans le même temps, le président américain fait un plaidoyer pour une régulation par l’État du développement rapide des voitures autonomes. Non pas pour ralentir le progrès avec une régulation trop lourde mais pour convaincre le grand public de ne pas perdre confiance dans ces nouvelles technologies.
La Google car victime d’un grave accident
Et comme pour amener de l’eau au moulin du président, on apprend qu’une des Google car autonome a été la victime d’un grave accident alors que le chauffeur d’une camionnette a grillé un feu rouge et percuté de côté le véhicule de Google. Preuve s’il en fallait une que les véhicules autonomes, même s’ils conduisent plus prudemment et avec une concentration infaillible ne sont pas à l’abri d’un accident.
Une checklist de 15 points
En particulier, le gouvernement américains entend demander aux industriels de remplir une checklist de 15 points dans laquelle ils devront expliquer comment les véhicules sont protégés de tentatives de hacking ou encore comment les logiciels des véhicules traiteront les situations complexes et à sous-jacent éthiques (on pense notamment au dilemme du véhicule qui peut soit suaver ses passagers soit des piétons).
Les industriels devront partager avec le gouvernement de très nombreuses informations. Néanmoins, comme le regrette le secrétaire d’État au transport Anthony Foxx, la gestion de ces données et l’évaluation de l’évolution des technologies va demander le travail de nombreux experts que n’arrive pas à recruter le gouvernement face à la concurrence des Google, Ford, Delphi ou encore Tesla.