La FinTech permettra-t-elle de désamorcer la bombe à retardement de constituent les student loans aux États-Unis ? Dans ce pays où les études peuvent facilement coûter des dizaines de milliers de dollars par an et où les taux des prêts étudiants sont bien plus élevés qu’en France, la question du financement et du refinancement de ceux-ci est critique. Les initiatives des startups de la FinTech permettront-t-elles de trouver une solution à un modèle en bout de course ?
SoFi lève 1 milliard de dollars
A l’instar de ce que propose The Lending Club, de nombreuses plateformes de prêts entre particuliers orientées vers les prêts pour étudiants ont vu le jour. La marketplace SoFi qui propose des prêts aux étudiants vient ainsi de lever 1 milliard de dollars auprès du japonais SoftBank. Avec déjà 4 milliards de dollars de prêts accordés, SoFi constitue une alternative aux banques traditionnelles. Un modèle qui plait en tout cas aux investisseurs avec près d’1,5 milliards de dollars levés depuis sa création…
Credible, le broker de prêt étudiant
A l’autre bout du spectre des levées de fonds, la startup Credible vient de lever 10 millions de dollars pour sa plateforme de comparaison de prêts étudiants. Dès son acceptation dans un établissement, un étudiant (et ses parents) peuvent remplir sur Credible leurs informations personnelles. Les établissements financiers partenaires de Credible feront alors des propositions fermes de prêts. Il ne restera plus alors aux étudiants qu’à choisir l’offre la plus adaptée sans avoir à perdre du temps à contacter individuellement plusieurs banques.
Deuxième plus gros type d’emprunts aux USA après les Mortgages, la situation des prêts étudiants n’en reste pas moins préoccupante au vue de la charge financière qu’elle fait payer sur les jeunes actifs même si l’emploi a bien redémarré de ce côté de l’Atlantique.