Cloisonnée à ses débuts à la création de petits objets, l’impression 3D s’affranchit désormais des contraintes de taille grâce à des imprimantes toujours plus grandes et des procédés d’assemblages adaptés. La baisse des coûts permettant de mettre cette technologie entre de nombreuses mains, c’est aujourd’hui le monde du mobilier qui se voit devenir le nouveau terrain d’expression des artistes.
Un changement d’état d’esprit
Comme pour tout ce qui est conçu en impression 3D, ce n’est pas en taillant ou découpant des matériaux qu’on conçoit, mais bien en créant la matière là où on la veut. Conséquence, il n’y a pas de matière perdue, tout au plus ce procédé nécessitera l’aspiration de la poussière de ponçage si le créateur souhaite apporter une dernière touche manuelle à son œuvre.
Des formes sans limites (ou presque)
Le concept même de l’impression 3D permet de s’affranchir de nombreuses contraintes et de concevoir des formes toujours plus originales.
Surtout, c’est la possibilité de personnalisation qui constitue le principal avantage de ces meubles, en effet, et contrairement aux usines où les moules ou les presses industrielles ne permettent que des personnalisations mineures. De nombreuses startups permettent ainsi de concevoir des meubles à son image.
Si au point de vue des tarifs, les meubles imprimés en 3D ne peuvent pour le moment rivaliser avec les meubles à assembler suédois ou les productions asiatiques. Leur originalité et les possibilités de personnalisation en conjoncture avec des coûts de productions toujours plus faibles grâce aux évolutions des imprimantes vont en faire de sérieux concurrents pour les années à venir.