Coup sur coup en l’espace de quelques semaines les géants du VTC Lyft et Uber se sont introduit en bourse, mais ce qui devait être une entrée en fanfare dans la finance mondiale a été dans les deux cas bien plus mitigé, les cours de bourse chutant rapidement sous le prix d’introduction.
Lyft ouvre le bal
Toute fin mars, c’était Lyft qui ouvrait le bal des introductions en bourse. Le principal rival d’Uber sur le sol américain était pressé de damer le pion à son concurrent. Si l’entrée en bourse s’est déroulée sans encombre le premier jour avec une côte augmentant de 9%, le titre abandonnait 12% dès le deuxième jour.
Lyft n’a ensuite presque pas cessé de perdre de la valeur, l’entrée en bourse d’Uber faisant encore chuter les cours à peine au-dessus des 50 dollars quand le prix d’introduction se situait à 83 dollars…
Uber trop gourmand ?
Six mois avant l’entrée en bourse, lors du roadshow les banquiers en charge de l’entrée en bourse d’Uber, faisait miroiter une capitalisation de 120 millions de dollars lors de l’IPO, finalement, c’est dans le bas de sa fourchette révisée qu’Uber s’est introduit au NYSE. Avec une action dont le prix était fixé à 45 dollars soit une capitalisation induite de 75 milliards, Uber a récolté près de 8 milliards de dollars.
Cependant, son cours de bourse a immédiatement cédé du terrain, mettant Uber dans une position doublement délicate. D’une part Uber semble n’avoir pas laissé d’argent sur la table en s’introduisant à un prix supérieur à ce que les investisseurs pensent, ne permettant pas ainsi de lancer une dynamique de hausse en bourse, mais dans le même temps, ce prix d’introduction est plus bas que celui des dernières levées de capital. Ce qui signifie que les investisseurs les plus récents d’Uber sont déjà dans le rouge.
L’immobilier insensible à la bourse ?
De son côté, l’immobilier et en particulier français apparait comme décorrélé des bourses américaines et présente un investissement très complémentaire. Dans un contexte de taux toujours plus bas, les experts de l’immobilier tel Le coloctionneur voient de très belles perspectives d’investissement présentant l’avantage d’être isolées des tourments de la guerre commerciale menée par Donald Trump.