La ville d’Amsterdam vient d’adopter une nouvelle loi qui autorise les habitants de la capitale hollandaise de louer légalement et facilement leur logement sur des sites tels AirBnB ou Wimdu. Dans un contexte où les villes et gouvernements du monde peinent parfois à suivre le train du développement de ces nouveaux services et usages. Cette loi qui remplace un permis spécifique, destiné à rendre plus complexe l’obtention d’autorisation, est une victoire pour les grandes startup de l’économie du partage, AirBnB en tête.
La loi
La loi en question permet aux habitants de déclarer leur maison comme un “Private Rentals”, ils peuvent alors librement le louer sur des sites comme AirBnB et doivent payer des impôts sur les revenus générés par ces locations. Attention cependant, ces locations doivent être occasionnelles car il reste interdit d’en faire un business.
David Hantman, le directeur monde des relations avec les entités publiques chez airBnB y voit une formidable nouvelle pour la startup. Il déclare ainsi « Cette nouvelle loi est un excellent exemple de la manière dont les législateurs peuvent créer des réglementations innovantes qui ouvrent leurs bras à l’économie du partage et rendent les villes des meilleurs endroits pour y vivre, travailler et visiter ».
Quel avenir pour l’économie du partage ?
Si cette nouvelle loi hollandaise est un pas en avant pour les partisans de l’économie du partage, il reste quelques incertitudes. En particulier la question de comment sera défini la notion de location professionnelle: cela sera-t-il pour 50 nuits par an ? 100 ? 200 ? Enfin, les ennuis d’AirBnB à New-York ou de 9Flats à Berlin sont la preuve que rien n’est jamais acquis en la matière.