Les monnaies virtuelles ou crypto-monnaies existent depuis plusieurs années, mais leur utilisation extrêmement confidentielle les protégeait d’interventionnisme étatique. Hors depuis que Bitcoin, la plus célèbre de ces monnaies a dépassé allègrement le plafond des 1000$ (pour en redescendre depuis) les gouvernements et banques centrales partout dans le monde se sont emparés de la question de ces monnaies distribuées et difficilement régulables. Petit tour d’horizon:
L’Inde serre la vis
La banque centrale indienne a déclaré que l’utilisation de la monnaie Bitcoin pouvait constituer une infraction à la loi sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. A la suite de cette déclaration, Buysellbitco.in, l’un des principaux exchange place de marché permettant d’échanger des bitcoins contre d’autres monnaies (roupies, dollar, euros…) a fermé causant ainsi une baisse du cours de la monnaie.
La Chine intransigeante
La Chine via sa banque centrale ainsi que son gouvernement a interdit l’usage des Bitcoin comme moyen de paiement. Il n’est donc pas illégal d’avoir des Bitcoin, à condition de s’identifier clairement (ce qui va à l’encontre de l’esprit de cette monnaie) mais il est de facto impossible d’en faire quoi que soit.
Singapour n’interfère pas
Le gouvernement de Singapour à lui décider de ne pas interférer. Il juge ainsi qu’accepter ou non des paiements en Bitcoin est une décision commerciale que chaque entreprise doit prendre. De telles décisions sont une bonne base pour tout ceux qui veulent trader avec Bitcoin comme par exemple sur OptionFair, le site plus connu pour le trading option binaire. Alors, qui suivra Singapour pour tenter de devenir la prochaine place financière autour de la monnaie virtuelle ?
Tour du monde…
L’Allemagne est assez ouverte au Bitcoin qu’elle considère comme une monnaie privée, le Royaume-Uni et la Norvège ont une posture qui consiste à ne pas reconnaitre les Bitcoin comme une monnaie mais à néanmoins taxer les plus-values réalisées. Les USA ne sont pas opposées fermement à la monnaie mais souhaitent mettre en place des contrôles stricts et des taxes.
Enfin, des pays comme le Canada ou le Japon (pays d’où vient MtGox, le plus gros exchange) ont choisit de ne pas ou peu réguler.