2017 sera-t-elle l’année d’un AirBnB nouveau ? L’entreprise connue pour ses relations conflictuelles avec de nombreuses villes à travers le monde poursuit ses efforts pour normaliser ses relations avec les municipalités. Dans le même temps, l’entreprise veut affirmer sa capacité à aller dans le luxe via une acquisition stratégique.
Nouvelle-Orléans, New York, Londres ou Amsterdam…
Autant de destination qu’AirBnB veut pacifier. A la Nouvelle-Orléans, l’entreprise a conclu avec la mairie un deal jusqu’à lors impensable. AirBnB s’engage à fournir à la mairie les noms et adresses des hôtes, à collecter la taxe de séjour et à limiter le nombre de nuits pas an qu’une personne peut louer sa maison entière. Plus étonnant encore, AirBnB ne listera plus de propriété dans le célèbre French Quarter, épicentre du tourisme.
A New-York AirBnB a abandonné une action en justice contre l’Etat qui voulait réguler plus sévèrement le marché. A Londres ou Amsterdam, l’entreprise américaine va également limiter le nombre de nuitées qui peuvent être proposées en fonction des règlementations locales, respectivement trois et deux mois maximum.
Acquisition de Luxury Retreat
Afin de se diversifier dans le tourisme de luxe AirBnB a fait l’acquisition de la startup Luxury retreat pour une somme inconnue allant de 200 à 300 millions de dollars selon les sources. Ce concurrent de l’anglais OneFineStay dispose d’une solide base de demeures de luxe comme l’ile Necker Island, propriété de Richard Branson. AirBnB va ainsi pouvoir viser ce marché lucratif en pleine expansion.
IPO en vue
Toutes les actions de l’entreprise sont scrutée à la loupe par le marché en vue d’une IPO. Diminuer le risque juridique perçu par les investisseurs par la succession d’interdictions très médiatisées fait bien évidement parti de cette démarche qui n’est que la partie visible d’intenses efforts de lobbying de la part de l’entreprise qui est valorisée 30 milliards de dollars.