Longtemps cantonné au rôle de démonstrateur technologique ou de jouets pour les plus fortunés, l’impression 3D s’affirme de plus en plus comme une nouvelle industrie. De part sa nature même, l’industrie de l’impression 3D ne se destine pas tout de suite à de la production de masse pour concurrencer les usines asiatiques, mais mise plutôt sur la capacité à réaliser des pièces sur mesure, en très peu de temps et au plus près de l’utilisateur final.
Prototypage
Dans cette optique, les imprimantes 3D ont envahis les centres de R&D, qui peuvent ainsi itérer très rapidement sur des designs de pièces. Et pour s’adapter à ce besoin, les imprimantes 3D n’hésitent pas à grandir de manière à pouvoir produire des pièces de dimensions toujours plus importantes. Par exemple, les ingénieurs de Renault Trucks ont conçu leur nouveau moteur DTI 5 Euro 6 avec la méthode de l’impression 3D métallique « Le but de ce projet est de démontrer l’impact positif de la fabrication additive métallique sur la taille et la masse du moteur. Ce procédé nous a permis de diminuer de 25 %, soit 120 kg, le poids d’un moteur quatre cylindres », explique ainsi Damien Lemasson, le chef du projet au sein de Renault Trucks.
Toujours dans le domaine de l’automobile, l’impression 3D permet également de remplacer des pièces d’usures introuvables, en particulier pour les voitures de collections. Le célèbre fabricant de pneus Michelin n’est pas en reste avec son prototype de pneu increvable (car sans air) et imprimé en 3D.
Au-delà de l’impression en 3D, c’est tout le secteur de l’impression qui est en train de faire sa mue, et notamment les spécialistes de l’impression en ligne qui rivalisent d’imagination pour imprimer sur des supports toujours plus variés, allant même jusqu’aux voitures grâce à des films adhésifs en 3D !
Des applications médicales
Parmi les premières applications dans le domaine du médical, la création de plâtres de nouvelle génération est celle qui attire le plus grand nombre de startups telles Xkelet et Mediprint. En effet, ce type d’application limite les contraintes sur plan des matériaux stériles. Conçus sur mesure, largement aérés, les plâtres imprimés en 3D se veulent plus agréables à porter pendant la phase de cicatrisation.
août 22nd, 2017 at 3 h 32 min
Bonjour,
Clairement les imprimantes 3D peuvent être le vecteur qui permettra à certaines « vieilles » industries de trouver un nouvel élan. La fabrication additive pourrait ainsi remplacer les techniques d’usinage classiques et coûteuses en temps Et en argent.
Très bon Article.