Ce n’est pas un effet de mode dû aux taux d’emprunts immobiliers particulièrement bas. Les startups s’intéressent de plus en plus à l’immobilier, qui comme tout secteur d’importance économique et régit par un certain archaïsme ne demande qu’à être disrupté pour reprendre l’anglicisme à la mode.
De la gestion des transactions, à la location, ou encore la gestion par les syndics des copropriétés, tous les aspects de l’immobilier tels que nous le connaissons aujourd’hui sont remis en perspective par de nouveaux concepts. Petit tour d’horizon du marché.
Automatiser l’administratif
simplifier le travail administratif dans les relations entre locataires et propriétaires en automatisant certaines tâches. C’est ce que proposent plusieurs startups dont Le Bon Bail. Génération de baux conformes à la réglementation, rappel des échéances, création de quittance, vérification d’assurance, autant de points qui peuvent être automatisés pour libérer du temps à tous. De la même manière, des startups comme MyNotary promettent de faire gagner beaucoup de temps lors d’un achat immobilier grâce à une plateforme rassemblant l’ensemble des interlocuteurs et des (nombreux) documents nécessaires.
Des visites sans bouger
Des photos de qualité c’est essentiel pour une annonce, mais on peut même aller plus loin. C’est ce que fait la startup marseillaise Homself qui propose de faire des visites des biens avec des casques de réalité virtuelle. Si cela ne remplacera pas une visite réelle pour se rendre compte de la luminosité, du bruit ou tout simplement de l’âme d’un logement, cela peut permettre lorsqu’on cherche à distance de présélectionner des biens intéressants. Ainsi la recherche d’une location d’appartement à Rennes depuis Lyon ou Paris peut s’en retrouver grandement accélérée !
Des commissions définies par les propriétaires
Les montants des commissions proposées par les agences sont sous pression en ce moment avec une guerre entre les agences traditionnelles et les agences en ligne. Mais plutôt que des laisser les agences proposer leur pourcentage, pourquoi ne pas laisser les propriétaires le faire ? C’est l’idée que défend Vanted, une startup bordelaise qui organise la mise en relation de propriétaires qui offre une commission définie et d’agents mandataires.
Optimiser l’inter-baux
Qu’ils passent par une agence ou s’en occupe en direct, les propriétaires consacrent beaucoup de temps et d’argent à la recherche d’un locataire. Aussi quand c’est le locataire sortant qui trouve lui-même son successeur, il y a de quoi le récompenser. C’est l’avis de plusieurs entreprises comme Louons Mieux qui rémunère les locataires sous la forme de jours de loyer gratuits s’ils trouvent leur remplaçants avant de déménager.
Du côté des locataires, la recherche de bien peut aussi être simplifié va des critères de recherches qui vont au-delà de la ville ou du quartier. Ommi propose par exemple de chercher des biens à proximité d’une ligne de métro, facteur qui peut être très important dans les grandes villes pour réduire son temps de transport.