Dans le monde impitoyable des VTC, la startup américaine Sidecar dont nous vous parlions en 2012 raccroche les gants, écrasée par la concurrence de Lyft et surtout d’Uber. Le mastodonte dont la valorisation semble augmenter de quelques milliards toutes les semaines cherche lui des relais de croissance dans ses marchés matures en lançant ses smart routes, réinterprétation des lignes de bus.

SideCar abandonne

Malgré 35 millions de dollars levés, la startup a décidé d’arrêter ses activités au 31 décembre 2015, mais promets néanmoins des surprises pour 2016. A l’origine, SideCar proposait une sorte de covoiturage où les passagers pouvaient proposer un montant pour la course et où chauffeurs comme passagers se notaient. Mais SideCar, n’a pas su se distinguer réellement de ses concurrents. Après s’être aventuré dans la livraison sans succès et face à la concurrence de géants avec une masse critique d’utilisateurs, l’entreprise n’a pas eu d’autre choix que de baisser le rideau.

Uber se lance dans les bus ?

prendre un service de VTC comme Uber est bien plus cher que de prendre les transports en commun. Cependant, si le prix pouvait baisser, le nombre de passager potentiel pourrait sensiblement augmenter. C’est pour tester ces points qu’Uber mène deux initiatives en parallèle.

La première, intitulée Smart Route et testée à San Fransico prend la forme d’un ajout à l’offre UberPool qui permet de réduire le montant de sa course en partageant la voiture avec des personnes allant dans la même direction. Dans le cadre de Smart Route, Uber octroie une réduction d’un dollar sur le prix de la course aux passagers qui acceptent de se rendre sur de grandes artères permettant ainsi aux chauffeurs de ne pas dévier trop de leur itinéraire pour les prendre.

La seconde initiative, intitulée UberHop et testée à Toronto et Seattle n’est ni plus ni moins qu’un service de bus. Des voitures partent à des heures précises et circulent sur une ligne fixée. Rien de très novateur donc ici. La réelle plus-value par rapport à un service de bus n’interviendra que si cela permet de créer de nombreuse ligne de bus qui apporte une vraie diversité de parcours par rapport aux bus municipaux. La question du prix par rapport à celui des bus restera cependant entière.