Les temps sont durs pour Uber, la startup qui a popularisé le concept des VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeurs) commandé du bout des doigts avec son smartphone. En effet après plusieurs ennuis réglementaires en France, c’est cette fois ci en Belgique que l’entreprise se heurte au taxis et se voit imposer une interdiction de son service UberPOP sous peine d’une astreinte de 10 000€ par infraction ! De l’autre coté de l’Atlantique, l’entreprise s’apprête à faire payer un « safe rides fee » de 1 dollar à ses clients pour couvrir des frais d’assurances en forte hausse après plusieurs accidents affectant la profession.
UberPOP interdit en Belgique
UberPOP, l’application d’Uber qui permet à des particuliers de s’improviser chauffeur à leurs heures perdues avait d’abord été lancée à Paris, avant d’atterrir à Bruxelles, avant même que le service « traditionnel » d’Uber y soit lancé. Las, le syndicat local des taxis n’a pas tardé à attaqué l’entreprise et le tribunal a interdit à l’entreprise d’exercer sous peine de 10 000€ d’amende par infraction constaté !
Cette situation à outré Neelie Kroes la commissaire européenne, « Je suis indignée par la décision prise aujourd’hui par un tribunal de Bruxelles d’interdire Uber, l’application de services de taxi. La cour affirme que les conducteurs Uber devraient avoir 10 000 euros d’amende pour chaque personne. Sont-ils sérieux ? Quel type de système juridique est-ce donc ? » a-t-elle ainsi déclaré.
Augmentation de 1$ des tarifs pour UberX aux USA
Coté USA, Uber annonce une augmentation de 1 dollar de ses tarifs pour les courses faites en UberX, l’offre la moins chère du groupe, afin de couvrir des frais d’assurance en hausse. L’entreprise explique qu’elle va également utiliser ces fonds pour renforcer ses contrôles des chauffeurs souhaitant postuler.