En plein scandale du programme américain d’écoute PRISM, le parlement européen tente lui de faire prendre en compte aux habitants du vieux continent tous les dangers qui guettent leur vie numérique, et en particulier ceux issus non pas d’entités gouvernementales mais plutôt d’entreprises ou de hacker.
Un espionnage pas uniquement étatique
Si les grandes nations pratiquent toutes l’espionnage, à des échelles variées, les entreprises ne sont pas en reste ! Mouchards, cookies, politique de communication des informations fournies plus que discutable, il convient d’être prudent sur le net. Les bonnes pratiques ne sont pas forcément les plus compliquées à observer, encore faut-il s’y tenir
L’exemple de l’IP tracking
Dernier exemple en date qui a agité l’assemblé nationale, l’IP tracking consiste à repérer l’adresse IP d’un potentiel consommateur et à augmenter inexorablement le prix du produit consulté à chacune de ses connexions sur le site. Particulièrement utile sur les sites de billets d’avion, cette pratique crée un sens de l’urgence qui vise à déclencher la commande.
Qu’est-ce qui se cache derrière les T&C
T&C, cet acronyme signifiant Terms and Conditions fait référence aux conditions d’utilisation des sites internet. Celles-ci doivent entre autres préciser ce que le site peut faire d’information de paiement, d’adresse (email et physique) ou encore de toutes les données postées par un internaute (photos, vidéo, textes…). Et le moins qu’on puisse dire est que celles-ci sont rarement équilibrées ! Google ou encore Facebook sont souvent pointés du doigt pour leur politique.
Les mesures prises par le parlement
parmi les mesures proposée par la commission des libertés civiles du Parlement européen, notons que cette réforme prévoit que les internautes devront pouvoir demander à ce que toutes leur données soient effacées, et les entreprises de traitement des données devront recevoir un consentement explicite (et donc pas un simple Opt-Out) des détenteurs de ces données.
Plus marquant peut-être, le parlement européen réfléchis même à revenir sur l’accord SWIFT conclu en 2010 et par lequel l’Europe transmet les données bancaires des européens aux USA dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.