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Les bâtiments connectés se démocratisent

Posté le 25 juillet 2013 by Economie Nouvelle

Entre l’arrivée (poussive) de la fibre optique dans nos foyer et l’explosion des systèmes de domotique à des prix abordables, les bâtiments connectés à l’image des maisons du futurs qu’on imaginait dans les années 80 sont en passe de devenir une réalité abordable.

Domotique

nest-thermostatLa domotique est un terme qui regroupe toutes les automatisations possibles d’une maison. Ainsi cela va de choses très simples et bien implantées: portail ouvrable depuis la maison, volets électriques… jusqu’à d’autres bien plus intégrées: par exemple ouvrir sa porte d’entrée à distance depuis son smartphone à des amis qui n’ont pas les clés ou encore allumer le chauffage à distance en revenant d’un voyage.

Mais le multimédia s’immisce également dans cette définition avec la présence de multiples écrans et enceintes dans les maisons: les sons et l’image doivent pouvoir passer sans difficulté d’une pièce à l’autre, ou de la télévision à un iPad par exemple.

la domotique se croise enfin avec l’énergie. L’exemple du thermostat Nest, designé par un ancien d’Apple à qui on doit toutes les premières versions des iPods est frappant. Connecté en WiFi, ce dernier permet de commander entièrement à distance la température d’un bâtiment.

Tesla-supercharger-electrique-pompeEnergie

Un des points les plus intéressants des bâtiments connectés concerne les smart grid ces réseaux d’énergie intelligents qui permettent de prendre en compte une multitude de petit producteur locaux. Ainsi, chacun peut produire son énergie: solaire, thermique, éolienne qui sera redistribué intelligemment pour limiter les pertes, par exemple revendue à votre voisin pour sa voiture électrique. De même, l’intégration de panneaux solaires directement dans les toitures des bâtiments permet  de limiter le recours à une nacelle élévatrice comme on doit le faire pour intégrer cette source d’énergie après coup.

Sécurité

Quid enfin de la sécurité de ces bâtiments ? Le récent scandale PRISM a mis en exergue les capacités d’infiltration des agences gouvernementales dans les systèmes les plus usités: mail, téléphonie, stockage de données… Sans compter les pirates, il est donc légitime de se poser la question de la perméabilité de son installation à des tiers…

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