Alors que l’union européenne lance une campagne pour promouvoir la parité homme femme dans les postes à responsabilités et en particulier au sein des conseils d’administration, c’est le bon moment pour faire le point sur la situation dans les startups.

Un constat assez alarmant

Alors qu’au sein des startups, le célèbre « plafond de verre » qui empêche les femmes d’accéder à des postes à fortes responsabilités est plus faible (voire inexistant pour les fondatrices de startups !) Il n’y a que très peu de femmes à se lancer dans l’aventure. L’incubateur et fond Y Combinator ne compte ainsi que 14 fondatrices parmi les 208 sociétés financées. Même son de cloche du côté de de l’étude Dow Jones VentureSource pour laquelle seulement 11% des start-up américaines sont dirigées par des femmes.

Une histoire de réputation ?

Si la bureaucratie et l’histoire de l’entreprise ne jouent pas ici en défaveur des femmes, c’est souvent le secteur qui est pointé du doigt. Le secteur des nouvelles technologies intimiderait ainsi les femmes qui n’oseraient s’engager dans un monde dominé par le stéréotype du geek. Ce seul argument tient cependant mal la route quand on le confronte à la réalité du secteur. Gageons ainsi que cette réputation va s’évanouir et par la même que les fondatrices seront nombreuses à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale !

Le succès au rendez-vous ?

Cette présence serait d’autant plus souhaitable que plusieurs études statistiques montrent un plus fort taux de succès pour les startups créées par des femmes. Parmi celles-ci, une enquête commandée par Dow Jones  et portant sur près de 20.000 entreprises issues du capital-risque entre 1997 à 2011 fait apparaitre que la proportion médiane de femmes dirigeantes dans les entreprises qui ont eu du succès est de 7,1% contre 3,1% dans celles qui ont échouées !