Aux États-Unis, suite à la mise en place d’une réglementation imposant aux propriétaires de drones d’enregistrer leur machine auprès de la FAA, ce sont pas moins de 300 000 personnes qui se sont fait connaitre en un mois.
La FAA passe à l’action
Dans un pays où les drones se vendent à la vitesse de l’éclair, et pour tenter de maintenir un peu d’ordre dans le ciel américain, la Federal Aviation Authority (l’équivalent de notre DGAC) a fait entrer en vigueur le 21 décembre dernier une régulation imposant aux propriétaires de drones de s’enregistrer sur son site avant le 19 février, voir même avant tout vol en extérieur, si l’achat de l’engin s’est fait après le 19 février.
De 250 grammes à près de 25 kilos
sont concernés tous les propriétaires de drones dont le poids va de 0,55 pound (soit 249 g) et 55 pounds (24 kg). Pour encourager les propriétaires à s’enregistrer, la FAA, offrait les 5 dollars demandés pour 3 ans d’immatriculation jusqu’au 20 janvier dernier.
« Le nombre d’immatriculation que nous voyons jusqu’à présent est très encourageant » déclare Michael Huerta, administrateur de la FAA. « Nous travaillons dur pour que cela continue et s’assurer que chacun comprenne les critères d’immatriculation« . En effet, à partir du 19 février, les propriétaires de drones qui se risqueraient à voler sans être en règle risquent des amendes allant jusqu’à 27 500 dollars au civil, et même jusqu’à 250 000 dollars et trois ans d’emprisonnement en cas de poursuite au pénal.