2017 sera-t-elle l’année de la voiture autonome ? Tous les indicateurs sont en tout cas au beau fixe et orientés pour de le développement de cet ensemble de technologie qui devrait se faire une place à court terme auprès du grand public. D’ors et déjà, les dispositifs d’aide à la conduite comme le célèbre auto-pilot de Tesla donnent un avant goût du futur.
Des politiques d’expérimentation dans de nombreux pays
Les USA ne sont pas les seuls en lice dans le domaine de la recherche sur les véhicules autonomes. De nombreux pays dans le monde et notamment en Europe ont voté des lois ou mis en place un cadre législatif pour permettre des expérimentations grandeur nature. En France par exemple, on pourra citer le démonstrateur de bus autonome Navya à Lyon. Les constructeurs hexagonaux pourront également bientôt compter sur le Centre d’Essais pour les Véhicules Autonomes (CEVA)qui ouvrira sur le site de l’autodrome de Linas-Montlhéry dans le cadre d’un projet piloté par l’UTAC-Ceram.
Même les constructeurs américains comme Ford semble s’intéresser de près à l’Europe pour développer leurs modèles autonomes. La marque prévoit ainsi de conduire des test en profondeur depuis ses centres de recherches en Angleterre et en Allemagne.
20 entreprises autorisées à faire des tests en Californie
Ce sont pas moins de 20 entreprises aux profils très variés qui sont autorisées à effectuer des tests de véhicules autonomes dans l’Etat de Californie. Si on retrouve évidement parmi eux des constructeurs comme Nissan, BMW, General Motors, Ford, Honda, Volkswagen ou Mercedes Benz ce sont peut-être d’autres acteurs comme Google, Tesla, Faraday, Baidu ou encore Nvidia qui seront les pionniers de cette nouvelle révolution automobile. Nvidia par exemple, plus connue pour ses cartes graphiques pour ordinateur a récemment obtenu sa licence de test californienne qui lui permettra de mettre en pratique la puissance de calcul de ses calculateurs Nvidia Drive PX2 dédiés… aux constructeurs de voitures autonomes.